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Législative partielle à Paris : la gauche investit Frédérique Bredin contre la « comédie de boulevard » Barnier-Dati
Législative partielle à Paris : la gauche investit Frédérique Bredin contre la « comédie de boulevard » Barnier-Dati

Le Parisien

time5 days ago

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Législative partielle à Paris : la gauche investit Frédérique Bredin contre la « comédie de boulevard » Barnier-Dati

Une candidate de plus dans la bataille de la rive gauche. Ce mercredi soir, le bureau du Parti socialiste parisien, réuni en conseil fédéral, a décidé d'investir Frédérique Bredin et Marine Rosset (suppléante) pour l'élection législative partielle de la 2e circonscription (Ve ainsi qu'une partie des VIe et du VIIe arrondissements). Pour l'heure, elle devra faire face à la maire du VIIe et ministre de la Culture, Rachida Dati, qui a refusé de se désister au profit de l'ex-Premier ministre Michel Barnier, investi fin juillet par Les Républicains. Un psychodrame à droite auquel s'ajoute la candidature de l'eurodéputé Thierry Mariani du Rassemblement national. Frédérique Bredin (PS), 69 ans, ministre de la Jeunesse et des Sports sous Mitterrand, a aussi été députée de Seine-Maritime et eurodéputée. Plus récemment, elle a été présidente du Centre national du cinéma (CNC). Si elle, aussi, comptait s'engager « pour Paris, pour garder Paris à gauche, dans les arrondissements que je connais parfaitement depuis l'enfance, aux municipales », elle sera déjà en campagne dès cette fin d'été. À voir aussi Elle a vécu 30 ans dans ce territoire « Je connais particulièrement les Ve, VIe et VIIe pour y avoir vécu plus de 30 ans. Cette portion de la rive gauche, c'est le quartier où j'ai grandi, où j'ai étudié et où j'ai vécu la plus grande partie de ma vie (…). Comme députée et maire (de Fécamp, Seine-Maritime), j'ai eu l'honneur de servir notre pays en m'investissant avec énergie pour développer un territoire en grande difficulté et pour améliorer concrètement la vie de ses habitants », explique-t-elle au Parisien. Investie peu après le duel amorcé entre ses concurrents de droite, la sexagénaire fustige « une guerre d'egos incroyable entre Michel Barnier et Rachida Dati, son ancienne ministre de la Culture ». « Les Parisiens ne peuvent pas assister à cela, une comédie de boulevard difficile à regarder, sans réagir. Le sens de l'engagement, c'est d'agir pour les autres. Paris ne peut pas être le territoire d'une guerre fratricide, où les habitants sont oubliés ou méprisés », tacle-t-elle. Aux dernières législatives provoquées par la dissolution de l'Assemblée nationale en juillet 2024, sa suppléante Marine Rosset, élue du Ve alors candidate, était arrivée en tête face à une droite divisée. Avant de perdre face à Jean Laussucq, ancien adjoint de Rachida Dati dont l'élection vient d'être invalidée. Un scrutin en pleine rentrée « L'électorat de la gauche et du centre saura prendre cette opportunité pour envoyer un signal très fort. Marine Rosset a obtenu un résultat extraordinaire en 2024. Je ne crois pas que l'on sera en septembre prochain dans un débat droite-gauche classique », anticipe l'ancienne ministre en vue du scrutin, les 21 et 28 septembre. À lire aussi Législatives à Paris : dans la 2e circonscription, la gauche profite des dissensions adverses pour virer en tête Mais dans la circonscription historiquement la plus à droite de Paris, la partie, même avec le soutien des autres formations de gauche, ne sera pas simple pour la gauche. « En ces temps où tout vacille, le combat doit se mener partout, avec la même vigueur. Les Parisiennes et les Parisiens sont pragmatiques, ils veulent des élus responsables, sérieux et engagés pour la qualité de vie des habitants et non des représentants dont la seule boussole semble être l'ambition personnelle », juge Frédérique Bredin.

Législative à Paris : Michel Barnier exhorte Rachida Dati à «ne pas se tromper» d'élection
Législative à Paris : Michel Barnier exhorte Rachida Dati à «ne pas se tromper» d'élection

Le Figaro

time02-08-2025

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Législative à Paris : Michel Barnier exhorte Rachida Dati à «ne pas se tromper» d'élection

Entre les lignes, l'ancien premier ministre a appelé la ministre de la Culture, samedi 2 août dans La Tribune Dimanche, à se désister de la course à l'élection législative partielle dans la deuxième circonscription de la capitale. À tout prix, l'ancien premier ministre Michel Barnier semble vouloir éviter la guerre des chefs. Dans un entretien accordé à La Tribune Dimanche samedi 2 août, le candidat désigné par Les Républicains pour l'élection législative anticipée dans la deuxième circonscription de la capitale, a adressé un message à Rachida Dati, déclarée candidate avant la décision de sa formation politique. «Je veux que les Parisiens puissent voter pour plutôt que contre quelqu'un. C'est à Rachida Dati, qui a une ambition légitime pour animer des listes d'union à Paris, de ne pas se tromper et de choisir le bon chemin», a-t-il commenté dans les colonnes du journal. «Je ne suis pas candidat à autre chose qu'à la députation», a martelé celui qui fut négociateur en chef du Brexit. «Rachida Dati le sait. Je le lui ai dit et je l'ai même écrit aux adhérents Les Républicains (...) Il n'y a aucune ambiguïté là-dessus», a-t-il ajouté, se disant prêt à soutenir la ministre dans sa course pour l'Hôtel de Ville. Publicité «Je suis parisien depuis plus de 20 ans» Des proches de la maire du VIIe arrondissement, renvoyée le 22 juillet en procès pour corruption et trafic d'influence, craignent que Michel Barnier ait lui aussi des ambitions pour la mairie de Paris si elle ne pouvait pas se présenter. Ils lui reprochent aussi d'être «parachuté», argument qu'il réfute. «Cela fait plus de vingt-cinq ans que j'ai quitté, volontairement, mes fonctions en Savoie», «je suis Parisien depuis plus de vingt ans. J'habite depuis plus de douze ans dans cette circonscription», a-t-il répondu. Ces rivalités risquent d'entraîner une nouvelle guerre fratricide dont Les Républicains sont coutumiers. Pour tenter de l'éviter, LR espère trouver un accord avec Rachida Dati «d'ici la rentrée». Interrogé sur les ambitions que lui prêtent certains pour 2027, Michel Barnier s'est montré énigmatique, expliquant qu'il serait «présent dans le débat public» pour la présidentielle et les législatives.

Après Barnier et Dati, le RN Thierry Mariani s'invite dans la législative partielle à Paris
Après Barnier et Dati, le RN Thierry Mariani s'invite dans la législative partielle à Paris

Le HuffPost France

time17-07-2025

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Après Barnier et Dati, le RN Thierry Mariani s'invite dans la législative partielle à Paris

POLITIQUE - La capitale n'en a pas fini d'attirer les candidats. L'eurodéputé Rassemblement national (RN) Thierry Mariani a annoncé ce jeudi 17 juillet à l'AFP et au journal Le Parisien qu'il sera candidat à l'élection législative partielle dans la deuxième circonscription de Paris. « Je serai le candidat anti-Macron », a assuré l'ancien ministre de Nicolas Sarkozy passé au Rassemblement national. Cette annonce intervient deux jours après celle de l'ancien Premier ministre Michel Barnier, qui s'est lui aussi déclaré candidat... Ce qui a provoqué l'agacement de Rachida Dati, ministre de la Culture et maire LR du VIIe arrondissement de Paris, qui a fait savoir qu'elle avait elle aussi l'intention de participer à la compétition. Les divisions au sein du « socle commun » ne s'arrêtent pas là, puisque la ministre macroniste Clara Chappaz serait disposée à se lancer dans la course, selon Le Parisien. « 50 nuances de macronisme » « Un ancien Premier ministre, deux ministres, il faut qu'il y ait un candidat pour incarner l'opposition face à 50 nuances de macronisme », a ironisé Thierry Mariani, déjà pressenti pour être tête de liste du parti d'extrême droite pour les municipales de mars dans la capitale. Thierry Mariani a déjà été député de 1993 à 2017 dans le Vaucluse, à l'exception de la période 2010-2012, lorsqu'il fut appelé au gouvernement de François Fillon. « J'habite à Paris depuis 1978, dans cette deuxième circonscription », qui longe la rive gauche de la Seine au cœur de la capitale, du VIIe au Ve arrondissement, a en outre rappelé le lepéniste. Fief historique de la droite, elle était passée macroniste à partir de 2017. Mais le député sortant, Jean Lassucq, a été déclaré inéligible vendredi dernier par le Conseil constitutionnel. Le scrutin doit avoir lieu en septembre prochain.

Législative partielle : déclaré candidat, Michel Barnier n'est pas inscrit sur les listes électorales à Paris
Législative partielle : déclaré candidat, Michel Barnier n'est pas inscrit sur les listes électorales à Paris

Le Parisien

time17-07-2025

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Législative partielle : déclaré candidat, Michel Barnier n'est pas inscrit sur les listes électorales à Paris

Un siège vacant qui n'en a pas fini de faire parler de lui. Tout juste déclaré candidat à l'élection législative partielle de la 2e circonscription de Paris (qui recouvre le Ve arrondissement, une partie du VIe et une partie du VIIe), Michel Barnier n'est, selon nos informations, pas inscrit sur les listes électorales de la capitale. Bien qu'il réside à Paris « depuis 12 ans », fait valoir son entourage, l'ancien Premier ministre est effectivement toujours enregistré sur les listes électorales de Savoie, son fief natal, où il a déjà été élu député à trois reprises, de 1978 à 1993, puis sénateur. Une information confirmée par l'entourage de Michel Barnier. « Conformément à la procédure, il s'inscrira sur la liste de Paris en cas de victoire », précise-t-on parmi les proches du Savoyard, rappelant que celui-ci « passe beaucoup de temps » dans la circonscription qu'il convoite et « qu'il y est très bien identifié » par les habitants. Et de préciser : « Il était d'ailleurs resté y vivre quand il était Premier ministre et ne résidait pas à Matignon », comme le veut la tradition. Toutefois, une telle absence ne menace pas du point de vue réglementaire la candidature de Michel Barnier. De fait, le code électoral ne requiert « aucune condition de domiciliation pour se porter candidat à une élection législative », clarifie le professeur en droit public Benjamin Morel. Un député étant considéré comme « un élu de la nation », justifie-t-il, « à l'inverse d'un maire, par exemple », qui doit être inscrit sur la liste électorale de sa ville. Pour prendre la succession du député Renaissance Jean Laussucq, qui a été déclaré inéligible par le Conseil constitutionnel après un rejet de ses comptes de campagne, la candidature de Michel Barnier doit encore être validée par la commission nationale d'investiture de son parti, Les Républicains. Le Savoyard pourrait retrouver face à lui son ancienne ministre de la Culture et maire du VIIe arrondissement, Rachida Dati .

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